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il y a 7 ans
Être ou ne pas être, telle est la question.
Être enfin soit même et vivre selon ses envies quitte à tout plaquer ou vivre frustré avec des éternelles regrets ?
Je me suis longtemps posé cette question jusqu’au jour où j’ai eu la réponse. Comment ?
Dans la vie, je n’ai pas à me plaindre. Gérant d’une boutique de prêt à porter depuis presque 10 ans, je suis marié à Nadège. Si nous sommes relativement complices, nos carrières ont largement pris le pas sur notre couple et la routine est omniprésente entre nous. Nadège est plus souvent en séminaires aux 4 coins de la France qu’à la maison à un point où j’ai plus l’impression d’avoir une colocataire qu’une femme. Sur le plan sexuel aussi, c’est la routine. Nadège ne connaît pas la fellation ou la sodomie et les rares rapports que nous avons c’est un banal missionnaire dans notre lit. Mais bon je l’aime.
Malgré tout, elle est si coincée sexuellement qu’il est hors de question de lui parler de mes désirs voir fantasmes. Ça serait source de dispute voir de divorce. Alors, mon plaisir, je le vis tout seul en son absence.
Je profite de ses absences pour me donner à mes envies, mes fantasmes, mes plaisirs. Pendant plusieurs mois, j’ai scruté ses tiroirs pour voir ce qu’elle ne porte plus et j’en ai sorti un ensemble shorty, soutien gorge plat à dentelle rose. Oui je suis fan de lingerie féminine. Je porte l’ensemble après le travail, à la maison tranquille mais rapidement, le fait d’en vendre aussi à la boutique me titille et j’ai osé, j’ai franchis le pas. Aujourd'hui, je pars au travail avec l’ensemble dentelle sur moi. Ma veste va facilement cacher le soutien gorge car le rose ce voit sous ma chemise blanche.
Après ma douche, je passe mon ensemble en dentelle, puis mon costume. Comme je le pensais, ma veste cache parfaitement le soutien gorge, donc pas de soucis. Car le rose ce n’est pas discret sous ma chemise blanche. Puis, une fois prêt, direction le bus comme tous les jours.
A l’arrêt, je vois Caroline, la fille des voisins. Une jeune femme de 19 ans au corps somptueux. Elle a été gâtée par la nature et elle le sait. 1M80 pour 55kgs, elle arbore un magnifique 95C dans des tenues toujours très classe de type tailleurs ou ensembles jupes haut très chics et distingués. Je ne lui connais pas de petit copain et je ne me rappel pas l’avoir déjà vue avec un garçon. Mais, en même temps, je ne l’espionne pas, et compte tenu de son âge et de sa beauté, il serait triste et malheureux qu’elle soit seule.
Je viens pour lui faire la bise et lorsqu’elle pose sa main dans mon dos juste au niveau de l’attache de mon soutif, j’ai pris peur qu’elle ne découvre mon secret. Peur qu’elle n’ait fait ce geste que pour valider ce qui ne ce voit pas. Quand on tente une nouvelle expérience, on a peur que la terre entière voit tout. Peur que ce soit si visible au premier regard. Mais à par un bonjour, la bise et un joli sourire, elle ne dit rien, pas une remarque sur ce qu’elle aurait pu sentir. Ses rares questions tournent sur Nadège, ses absences et le manque que ça peu créer.
Le bus arrive et chacun prend place. Elle va dans le fond comme tous les jeunes en général car en plus, des copines la rejoignent plus tard sur la ligne, quant à moi, je reste devant, j’ai passé l’âge d’aller au fond des bus. A peine assis, que je simule de me gratter pour réajuster une bretelle de mon soutif. C’est un vrai désagrément, y comprit pour toutes les femmes alors pour moi… Ma bretelle remise, je peux tranquillement lire mon journal mais Caroline s’est approchée et me glisse à l’oreille :
« - C’est chiant les soutifs, les bretelles ne tiennent pas toujours. J’espère que tu as mis la petite culotte qui va avec.
• Mais enfin Caroline, qu’est ce que tu racontes comme bêtises. Je me gratte voilà tout.
• (Elle passe sa main dans mon col et elle attrape une bretelle) Ah oui, tu te grattes ? (Toujours discrètement à mon oreille) Suis moi dans le fond du bus, ce sera plus discret. »
Je suis piégé et je n’ai d’autre choix que de la suivre. Personne ne prête attention à nous, la seule cliente est juste derrière le poste de conduite et avec de la musique dans les oreilles. Une fois dans le fond, le bruit du moteur couvre notre conversation. Ce n’est pas plus mal car la suite de la conversation me fait froid dans le dos.
« - Bah alors Jean, tu voles les sous vêtements de Nadège ? J’espère que tu as bien mis l’ensemble.
• Heu,….oui.
• Le rose en dentelle, c’est bien ça ?
• (Je lève la tête, la fixe avec un regard étonné, mais pas un mot ne sort)
• Et oui, je t’ai vue fouiller dans les tiroirs de Nadège et je t’ai vue faire plein d’essayage. Je dois avouer que ça te va bien de mettre des petites culottes et des soutifs.
• …..
• Mais maintenant va falloir assumer. Je viens chez toi ce soir et je veux te voir dans une belle robe que tu trouveras sans soucis dans ton magasin. Je veux que tu portes l’ensemble culotte et soutif noir et blanc que tu as déjà essayé qui te feras une belle poitrine. Libre à toi de rembourrer le soutif même si ca serait un plus. Tu porteras aussi un porte-jarretelles et des bas plus une paire de talons. Soigne bien ta tenue, tu dois être belle.
• Mais enfin, tu es folle. Je ne peux pas....
• CHUTTT!!! (Elle sort son portable et me montre plusieurs photos où je suis en sous-vêtements féminins de Nadège) Tu préfère que je montre ca à ta femme? Je parie qu'elle va adorer te voir dans ces tenues. Ce soir à 20h30, dans la tenue que je t'ai ordonnée tout a l'heure ou je balance tout à ta femme.
• Mais c'est du chantage, tu n'as pas le droit.
• Appel ça comme tu veux, mais ce soir, tu es dans ta tenue de femme et tu as intérêt à ne rien oublier. Enlève ta veste et donne la moi, je te la rendrais ce soir.
• Mais je ne peux pas, le soutien gorge va ce voir….
• Que veux-tu que ça me fasse ? Tu n’étais pas obligé d’en mettre un. Maintenant, faut assumer, enlève ta veste, comme ca, je suis certaine que tu vas assumer tes gouts.
• Tu es cruelle avec moi.
• Il ne fallait pas jouer. Maintenant dégage, mes copines vont monter au prochain arrêt."
Je me lève de mon siège pour regagner une place vers l'avant du bus avec cette peur d’être vu avec mon soutif. Le trajet n'a pas la même saveur et je cogite fortement sur le risque qu'elle informe Nadège de tout ca. J'ai beau réfléchir à une issue, mais pas une idée ne me vient. C'est l'arrêt de descente de Caroline et entourée de ses copines, elle vient me voir pour me souhaiter une bonne journée et me dire "a ce soir". Elle m’a rendu ma veste que je m’empresse de remettre.
Je passe une grande partie de ma matinée à me demander ce que je vais prendre et surtout où. Je ne peux pas me résoudre à faire mes achats dans ma propre boutique. Il est 16h00, je me résous à quitter le magasin plus tôt, invoquant un rendez-vous et je confie la fermeture du magasin à une responsable.
Sur le chemin du retour, je trouve une boutique de vêtements ou trône en vitrine, une robe qui m'interpelle. Dans la boutique, j'évoque le souhait de faire un cadeau pour ma femme et j'achète cette magnifique robe. Je complète l'achat par une paire de talons, mais la vendeuse, perspicace, me propose d'assumer mon achat et de faire l'essayage afin d'être certain que ce soit la bonne taille. La vendeuse m'a démasquée par la précision de la taille de la robe et de la pointure des chaussures trop proche de mes mensurations qu'elle a deviné sans soucis. Je finis par me résoudre à l’essayage et je ne peux que constater le professionnalisme de la jeune femme. Essayage important car la robe prise manquait de justesse et une taille au dessus était nécessaire. Au passage, elle a pu voir que je porte un soutif et rose de surcroît.
Dans un petit échange, elle m'indique une belle boutique de lingerie, proche de son enseigne ou je suis certain d'y trouver des bas et porte-jarretelles nécessaire pour compléter ma tenue imposée par Caroline.
Je n'ai aucune difficulté pour trouver cette boutique et une fois à l'intérieur, je reste bouche bée. La vendeuse ressemble trait pour trait à celle de la boutique de vêtements. Le doute est vite dissipé lorsqu'elle vient me voir et qu'elle m'explique déjà connaitre le but de ma présence et que sa sœur jumelle l'a prévenue de ma venue. Je gagne un temps précieux et les essayages ce passent a merveilles dans la boutique vide d'autres clients. Mais le deal, c’est de m’exposer en sous-vêtements dans la boutique puis de mettre ma nouvelle robe et les talons pour valider mes achats.
Avant de partir, avec tous mes achats confirmés, elle me propose de faire un tour de la boutique avec ma tenue de femme malgré la présence de clientes tout justes arrivées. La vendeuse ne me laisse pas trop le choix et à voix haute révèle ma présence et le but de mes achats. Sans d’autres choix, je sors dans la boutique habillé en femme à la vue d’autres clientes, je suis heureux du rendu. Mais, selon la jeune femme, il me manque quelque chose. Sans en dire plus, elle me laisse au milieu du magasin puis elle revient avec 2 articles.
« Ce sont des soutiens gorge adhésifs. Ils peuvent faire office de poitrine s’ils sont bien mis. Quand on veut se prendre pour une femme, il faut penser à tout, y comprit aux seins»
Encore une aide précieuse de sa part. Je place ces 2 soutifs sur ma poitrine et j’ajuste le tout. Je suis vraiment satisfait du résultat. Je me change et prends congé de la 2eme sœur et promettant de revenir le plus possible. Sans m'en être aperçu ce matin, Caroline m'offre juste un désir enfoui en moi depuis tout le temps.
Je prends congés de la 2ème sœur et la remercie pour ce très grand professionnalisme et ses précieux conseils.
Sur le chemin du retour, je prends conscience de ce petit plaisir que j'ai eu à me retrouver habillé en femme malgré les clientes. Il me tarde donc d'être chez moi et de me changer rapidement pour confirmer ce ressenti.
La porte de ma maison franchie, je m’empresse de me changer. Je ne mets pas longtemps pour me retrouver en femme quand tout à coup, on sonne à la porte. Il est 17h45, trop tôt pour que ce soit Caroline. Je décide de jouer la carte de l’absent, mais la personne dehors insiste comme sachant que je suis présent. J'approche de la porte pour tenter d’écouter à travers ou je peux reconnaître la voix de ma jeune voisine. J’ouvre discrètement la porte pour la laisser entrer et ne pas me faire voir en tenue de femme, peine perdue, elle ouvre la porte en grand pour faire aussi entrer ses 2 copines avec elle et sur des passants qui peuvent librement me voir en femme.
Caroline est accompagnée de 2 copines que je vois tous les matins dans le bus. Je suis totalement paralysé.
« Et bien Jeannette, je vois que tu étais pressée de t’habiller en femme, tu n’as pas pu attendre.
• Non ce n’est pas ça, mais je fais des essayages pour voir si ça me va bien.
• Oui, des essayages, car tu ne les as pas essayés avant d’acheter, peut être ?
• Heu non, je n’ai pas pu….
• Ne me mens pas. (Puis à ses copines) Voilà donc mon…..voisin….que nous voyons tous les matins dans le bus et qui pique les sous-vêtements de sa femme depuis des mois. Et ce matin, il a osé porter une petite culotte rose à dentelles avec le soutif qui va avec. Celui la même que vous avez vues ce main car j’avais sa veste. »
Les 3 jeunes femmes sont hilares et ne se privent pas pour ajuster ma tenue. Je remarque que Caroline complète sa collection de photos, pris pour être pris, je ne lutte plus.
Rapidement, une perruque est placée sur ma tête pour augmenter ma féminisation puis on m'oblige à m’assoir. A la vue de cette boite, je suis d’abord intrigué, puis effrayé. Elles vont me maquiller. Pendant près d’une heure, mon visage va être totalement travaillé et rien ne sera oublié, pas même des faux ongles ajoutés et vernis.
Une fois le travail fini, je peux me contempler devoir un miroir, le résultat est sans appel. Quel changement.
« - Bien, maintenant que tu es prête, tu as rendez vous a cette adresse pour 20h.
-
Quoi ?
-
Compte tenu de l’heure qu’il est, je te conseille de partir maintenant.
-
Mais il n’est pas question de sortir comme ca, enfin !!!
-
Crois-tu avoir le choix ? Je peux aussi rapidement appeler ta femme si tu préfères.
-
Non, pas ca, tu as gagné.
-
Bien, nous sommes d’accord. Je disais donc, que tu as rendez vous au restaurant des hautes buttes pour 20h. Ta réservation est au nom de Jeannette Leblanc. Tu commanderas un kir cassis et tu attendras quelqu’un. J’espère pour toi que tu n’as rien contre les nouvelles expériences car la personne que tu vas voir est impatiente de te rencontrer.
-
…
-
Ton bus arrive dans 5 minutes, je te conseille de ne pas perdre de temps.
-
Car je dois y aller en bus ?
-
Tu pense pouvoir conduire avec tes talons ? Allez file et vite, je vais fermer ta maison. »
Je marche en direction de l’arrêt de bus. Pris au piège d’un jeu qui commence à me dépasser, j’ai une trouille maximale de ce qu'il m’attend. Pourtant, dans la rue, peux de regards sont portés sur moi. Quelques hommes qui matent mon….cul. C’est donc ca la vie d’une femme. A mi chemin entre ma maison et l’arrêt de bus, mon téléphone sonne, c’est Nadège. Je sais que si je décroche, ma voix va me trahir donc, je laisse sonner. Rapidement, j’écoute le message qu’elle m’a laissé et je réponds par SMS en la rassurant que ca va bien, que tout ce passe bien et que je suis avec des copains donc je ne peux pas trop parler au téléphone. Elle n’insiste pas et je peux monter dans le bus.
Assise au milieu comme d’habitude, je suis accosté par 2 jeunes à qui je dois visiblement plaire. Je tente en vain de les repousser sans parler par peur de me dévoiler, mais un des 2 a vite remarqué ma véritable personnalité : « Laisse tomber, c’est un mec. Un travelo ». Les 2 finissent par me laisser tranquille sous les regards noirs de beaucoup de monde dans le bus : grand moment de solitude.
Arrivé devant l’établissement a 19h50, avant de rentré, je me rends compte qu’il me faut travailler ma voix pour coller a ma tenue. Je passe près de 10 minutes à féminiser ma voix le plus possible avant de rentrer dans ce restaurant de bon standing. Accueillis par un Maître de salle, je dois faire très attention.
« - (Avec ma voix la plus douce possible) J’ai une réservation au nom de Madame Leblanc Jeannette.
- (Il consulte son registre) Oui Madame Leblanc, si vous voulez bien me suivre. »
Il marque un temps d’arrêt en quittant son pupitre puis il fronce légèrement les sourcils mais, sans rien dire, il m’ouvre la voie vers la table réservée.
« Votre Table Madame.
-
Merci.
-
Si je peux me permettre ?
-
Oui ?
-
Je suis complet ce soir et je tiens à garder une bonne réputation sur mon établissement. Aussi, sans juger de votre choix, je vous demande d’être le plus discret sur votre personnalité.
-
Ah, vous avez remarqué ?
-
Oui. Vous avez fait votre choix et je le respecte, mais, en venant comme femme, je vous demande de rester cohérant toute la soirée. Si j’ai le moindre doute, je me verrais contraint de vous demander de quitter l’établissement.
-
Je vous assure d’être le plus discret possible.
-
Bien, alors commencez par parler et paraitre femme. Je vous considérerai comme telle toute la soirée. »
Mon stress est à son maximum. La peur d’être vue ou pire, reconnu. La serveuse me sert le kir commandé mais ne prête pas attention a moi. A ses yeux, je suis une femme, pour le moment.
20h30, le maître de salle arrive accompagné par mon fameux rendez vous. Lorsque je vois Nadège, mon sang se glace littéralement. Je suis incapable de dire le moindre mot.
Nadège s’installe et ouvre la discussion
« - Comment vas-tu Jeannette ? Tu es très jolie, ta tenue te va à merveille.
-
Ce n’est pas ce que tu crois, Enfin si, enfin non, enfin je peux tout t’expliquer.
-
(Calme et souriante) Ca n’est pas nécessaire, je sais déjà tout depuis très longtemps.
-
Ah,….Caroline ?
-
Caroline m’a aidée, mais je le savais depuis très longtemps. Tu n’as pas été discret dans ta façon de replier mes sous-vêtements dans mon tiroir. Je ne les plie pas comme ca. Mais surtout, quand je les cherche pour les porter, je les trouve légèrement déformés à l’avant.
-
Ca fait combien de temps que tu le sais ?
-
Ca doit remonter à 5 mois.
-
Pourquoi n’avoir rien dit ?
-
Au début, j’étais très en colère contre toi. Mais je me suis calmée et j’ai aussi compris que notre couple n’était pas très joyeux. Nous avons très peu de moments intimes et je préfère te voir porter mes sous-vêtements plutôt que de me tromper.
-
Je te jure ne t’avoir jamais trompée, ni en avoir eu l’idée ou l’envie.
-
Oh rassure-toi, je le sais bien. Caroline m’a aidée à t’espionner et m’a totalement rassurée sur toi.
-
Mais comment tu as pu me faire ca ? Elle est ou la confiance du mariage ?
-
Tu me parles de confiance en me piquant mes culottes et mes soutifs ? Soit un peu sérieux. Un jour Caroline est venue me voir en me disant qu’elle t’avais vue a essayer mes sous-vêtements. Je lui ai juste répondue que je le savais déjà, mais que j’avais un doute sur ta fidélité. Elle s’est proposée pour te suivre et me faire un rapport. Rapidement, elle m’a rassurée et même lorsque vous parlez, tu ne cesse de parler de moi.
-
Bien sur, car tu me manques, tu es ma femme.
-
Je te manque ? Pourtant, on n’a plus de vie intime depuis plusieurs mois.
-
Oui c’est vrai, tu as raison.
-
Rassure toi, ca ne me manque pas plus qu’a toi. Je dois t’avouer quelque chose.
-
Tu veux divorcer ?
-
J’y ai pensé, mais non, je n’en ai pas envie. Pourtant, je ne peux pas nier avoir des sentiments pour quelqu’un d’autre.
-
Et je peux savoir qui ?
-
Bien sur, c’est pour ca que tu es là ce soir et dans cette tenue. »
Pendant de très longues minutes, alors que le repas nous est servi, Nadège va m’expliquer que son cœur est prit par Caroline et que c’est elle qui l’a empêchée de divorcer sur un coup de tête et de faire quelque chose qu’elle pourrait regretter plus tard. Sans pour autant avoir franchie le cap d’une relation intime avec notre jeune voisine, Nadège explique qu’elle a fini par comprendre que notre vie de couple est aussi due à ses très nombreux déplacements et qu’elle avait beaucoup de chance que je sois fidèle. Elle ajoute qu’elle a ouvert les yeux grâce à sa jeune complice et qu’elle devait apprendre à accepter mes envies plutôt que de me juger. Elle finit par me dire qu’elles ont longtemps attendu ce moment pour qu’enfin, j’assume pleinement mes envies d’être femme.
Le repas touche à sa fin lorsque je dois m’absenter pour un besoin naturel. Le Maître de salle m’indique les toilettes pour femme et c’est le cœur léger que je vais chez les dames pour la première fois.
A mon retour, Caroline est présente aux cotés de Nadège. La jeune demoiselle prend rapidement les choses en main pour la suite.
« - On va ailler boire un verre entre femmes. D’accord Jeannette ?
-
Ah heu oui.
-
Ca y est, maintenant, tu es habituée à être vue en femme de toute façon.
-
Heu oui…
-
Ca ne te fait plus peur ?
-
Non, ca va. »
Je règle l’addition pendant que les 2 femmes, bras dessus, bras dessous attendent dehors. Je peux facilement constater combien le restaurant est bien rempli et combien les gens n’ont que faire de me regarder. Je me fonds dans le décor, une femme parmi tant d’autres.
Nous marchons toutes les 3 vers un pub dont Caroline a le secret. Une fois dans l’établissement et après avoir passé le sace d’accueil, Je découvre un établissement calme a la lumière très légère, et les couples installés ci et la ne se privent pas pour se ploter sans retenue ni pudeur.
Assises à une table, nous sommes rapidement accostées par un mec.
« -Que font 3 jolies femmes toutes seules ?
- (Caroline) Nous ne sommes pas seules, elle (désignant Nadège) c’est ma chérie. En revanche, elle (me désignant) est célibataire et elle attend l’amour. »
L’homme s’approche de moi et me propose de l’accompagner à sa table pour prendre un verre. Je refuse doucement, mais devant l’insistance de Caroline et de Nadège, l’homme finit par me prendre la main et je finis par le suivre. La main de ce gars est posée sur mes fesses. Je me retourne pour regarder mes 2 copines et je vois Caroline qui embrasse Nadège, une main sur son sein droite.
Arrivée à la table de mon compagnon, il ne tarde pas à me proposer un verre d’une bouteille qu’il a achetée. Le champagne est bon et de qualité. L’homme montre doucement mais surement des intentions très précises à mon encontre, je tente d’abord de le repousser doucement, mais sa petite phrase a raison de moi. « Je sais très bien que tu es un mec, mais si tu es habillé en femme, ce n’est pas par hasard, surtout dans cet établissement. N’ai pas peur, ici tu n’es pas la seule comme toi ».
Il a pris ma main qu’il a placé sur la bosse de son pantalon. Il me guide sur des vas et vient alors que je ne lutte plus. Sa main a rapidement laissé la mienne poursuivre mécaniquement le mouvement pour venir caresser ma poitrine. Il m’embrasse, maintenant sans que je réagisse. « Tu peux la sortir de mon caleçon si tu veux ». Comme hypnotisé, j’ouvre sa ceinture, son bouton, défais sa braguette et baisse son pantalon et son caleçon aux chevilles.
Il arbore une fière érection, que je caresse lentement tout en poursuivant de l’embrasser. Sans un mot, il me lèche le cou, les oreilles puis il dirige doucement ma tête vers son érection comme pour me dire qu’il est temps d’y aller. A quelques centimètres de cette verge, je ne la quitte pas du regard. Envouté, elle m’attire mais pourtant. Un premier coup de langue pour découvrir le gout, puis un 2eme coup de langue pour confirmer.
« Allez, elle donne envie. N’aie pas peur, laisse toi aller. »
Je tourne la tête pour voir Nadège qui m’encourage et franchir ce cap. En la fixant droit dans les yeux, je franchis la barrière, j’ouvre la bouche pour prendre ce méat au fond de ma bouche. Je suce cet inconnu. Nadège me fait un magnifique sourire de félicitations et ne se prive pas pour le me dire. « Bravo Jeannette, je suis fière de toi, vas y fais toi plaisir, suce bien ton chéri».
Bien concentrée sur la fellation, je ne pense plus qu’au plaisir que je donne à mon partenaire. Rien ne vient plus me perturber, pas même cette 2eme verge qui m’est offert, que je prends en main et que je branle tout en poursuivant ma pipe. L’excitation monte, et je change de verge, je suis ce 2eme inconnu tout en continuant de branler mon premier partenaire. Pris dans l’euphorie, j’alterne en les 2 verges jusqu’au moment ou mon premier partenaire se lève et vient se placer derrière moi.
Je n’ai pas compris de suite ce qui m’attendait, mais au moment où il a commencé à me préparer l’anus, j’ai pris peur. J’ai voulu arrêter ma pipe, mais le gars m’a retenu la tête avec l’ordre de poursuivre. C’est la que j’ai remarqué combien ce 2eme gars est baraqué et intimidant. La peur m’a fait poursuivre la fellation mais le cœur n’y était plus. Surtout lorsque le moment était arrivé, j’allais me faire sodomiser.
Mais a croire que la situation était surréaliste, à par une légère douleur par moment, je n’avais pas mal à proprement parlé. Pire, lorsque mon anus a happé la verge pour la faire entrer au fond, j’ai un vertige. Je sentais une forte chaleur qui me poussait à sucer plus fort encore cette brute. Du vertige, je suis passé à l’orgasme quand il m’a imprimé son rythme.
Je décollais, j’étais si heureux, un plaisir fort et intense. Nadège n’en perdait pas une miette, mais pourtant, je ne la regardais plus comme si, elle n’était pas la. Mon premier partenaire s’est retiré pour éjaculer sur mon dos tandis que le 2eme a pris sa place dans mes entrailles.
Il est aussi brute qu’il en a l’air, mais je suis si excité que je pars rapidement vers l’extase. Je m’aperçois que Caroline et Nadège me font face et ne perde pas une miette de mes prouesses. Je crois qu’on aurait proposé une nouvelle verge à sucer que je l’aurais prise sans réfléchir. J’ai même été déçu de la fin de ce coït avec la brute.
Mon premier partenaire a fini de nous inviter à boire avec lui puis nous avons pris congés pour rentrer à la maison.
Sur le trajet retour, Caroline et Nadège ont fini de me convaincre d’assumer pleinement ma vie en femme et d’accepter d’être Jeannette définitivement Nadège a même ajouté que si mon rêve d’être féminisé a été réalisé, le sien est de me voir devenir femme.
Le lendemain, je n’ai pas rejoins ma boutique, prévenant ma responsable d’une cession imminente a une femme, elle n’a pas eue plus d’informations bien qu’elle se soit montré très interrogative.
Profitant de ma journée, nous avons fait les boutiques toutes les 3 comme toutes les femmes peuvent le faire. J’ai fortement complété ma future garde robe, que ce soit en vêtements, sous-vêtements et même en chaussures.
Comme une révélation, je ne vie plus qu’en tenues de femme et la semaine file sans que je ne rejoigne ma boutique qui finit d’être officiellement vendue a Nadège. Le vendredi, ma femme rejoins sa nouvelle entreprise qu’elle a reprit sous son nom de jeune fille.
Jamais Nadège n’avait eue l’occasion de venir voir mon lieu de travail avant ce rachat. Pour mes salariés, il s’agit donc d’un nouveau patron censé amener une nouvelle dynamique pour la boutique. De mon coté, je devenais demandeur d’emploi, mais sans réel besoin urgent de travailler.
Pendant 2 ans, j’ai pris des hormones afin de devenir Jeannette. Cette femme que nous voulions que je devienne. L’évolution de mon corps s’est faite progressivement mais déjà, au terme des 2 premières années de traitement hormonal, nous étions fières du changement. Jean avait quasiment disparu, voir totalement disparu lorsque je me maquille.
C’est précisément au terme de ces 2 ans que Nadège m’a proposée de prendre le poste de responsable de la boutique en remplacement de celle que j’avais nommée car l’heure de son départ en retraite avait sonné. J’ai eu beaucoup de mal à accepter par peur d’être reconnue. Mais au final, Jeannette a été merveilleusement bien accueillie et je suis devenue responsable de la boutique que j’ai créée sous les ordres de Nadège, ma femme, mais pas aux yeux des salariés.
Au terme de la 3ème année de prise d’hormones, j’avais quasiment un physique féminin et la question de l’opération s’est posée. Au final, nous avons choisie de tenter l’opération pour m’offrir un véritable corps de femme.
Si l’opération s’est bien passée, la suite a été encore plus incroyable. Nous avons définitivement divorcés. Nadège et Jean ne sont officiellement plus mariés aux yeux de la loi et de l’état civil. D’ailleurs, Jean a été remplacé par jeannette éliminant la toute dernière trace de ma vie d’homme. Nadège et Jeannette se sont unies sous le nom de famille de Nadège afin de couper là aussi avec notre passé. 2 femmes en robes de mariés, dieu que j’étais heureuse et fière de porter ma robe blanche pour célébrer notre mariage.
Si Caroline, est devenue l’amante de Nadège sur les 3 années de ma prise d’hormones, ses études l’ont faite partir aux USA pour notre plus grand malheur.
Notre couple a survécu à une crise majeure, mais nous n’en sommes que plus renforcés, plus amoureux tout en nous assumant comme 2 femmes qui s’aiment. Nous avons fini par trouver un amant que nous nous partageons totalement. De mon coté, ma partie homme a disparue avec ma prise d’hormones puis mon opération. Une belle chevelure, des beaux seins et une vraie personnalité féminine bref, une vraie femme dans un corps de femme.
Dire que tout est parti d’un simple fantasme devenu réalité.
Être ou ne pas être, telle est la question.
Être enfin soit même et vivre selon ses envies quitte à tout plaquer ou vivre frustré avec des éternelles regrets ? Moi j’ai choisie, je suis une femme et je ne regrette rien, pas plus que ma femme.
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